Good Luck Mister Gorsky

Lors de la première marche lunaire en 1969, il y a une anecdote amusante selon laquelle, alors que l’astronaute Neil Armstrong s’apprêtait à retourner au module dans lequel il était arrivé, il a prononcé les mots : « Bonne chance M. Gorsky !

Mais pourquoi Neil Amstrong a dit Good Luck Mister Gosrky ?

Évidemment, les journalistes n’ont jamais cessé de lui demander, chaque fois qu’ils en avaient l’occasion, ce que signifiaient ces mots mystérieux, mais il n’a fait que sourire sans répondre. Ce n’est qu’en juillet 1995, après un discours, qu’on lui a posé de nouveau la question, et cette fois-ci il a répondu, selon lui, parce que M. Gorsky était déjà décédé.

Il semble que lorsque Neil Armstrong était petit, la balle avec laquelle il jouait est tombée accidentellement dans le jardin des voisins, M. et Mme Gorsky. Alors qu’il s’y faufilait pour le récupérer, il n’a pas pu s’empêcher d’entendre une conversation dans laquelle Mme Gorsky disait à son mari : « Une pipe ? tu auras une pipe quand le fils du voisin marchera sur la Lune.

D’où la phrase d’encouragement à ce fameux monsieur Gorsky.

Une légende urbaine

Oui mais voilà, ceci est une véritable légende urbaine et jamais Neil Amstrong n’a prononcé cette désormais célèbre phrase. L’anecdote est sans fondement. L’année 1995 possède tout de même une source car c’est en 1995 que le comédien américian Buddy Hackett a raconter cette blague, donc juste pour rire. Amstrong lui même l’avait d’ailleurs trouvé très drôle.

Un petit pas pour un homme…

En revanche, il a réellement dit sur la lune « C’est un petit pas pour l’homme, mais un bond de géant pour l’humanité.« , soit en version originale « That’s one small step for man, one giant leap for mankind« .

En vérité, il a dit Un petit pas pour UN homme, mais un bond de géant pour l’humanité. La mauvaise qualité de la retransmission et de l’enregistrement et l’accent de l’astronaute ont fait que les journalistes avait compris pour l’homme au lieu de pour un homme. C’est Neil Amstrong lui même qui l’a signalé, et la NASA, depuis, communique ainsi avec cette phrase.